Allez, c’est parti…
Samedi 5 Mars - Me voici donc Gare St Lazare pour choper le train de banlieue direction Les Mureaux ! Après 35 minutes de train, je prends le bus et demande au conducteur où je dois descendre pour être au plus près et, à l’arrêt il me dis « Il faut juste traverser le parc »… Quoi ! Traverser un parc aux Mureaux ! Ok ! En même temps, y’a pas un chat dans ce parc… du coup, j’ai un peu l’impression d’être perdue quand tout à coup, j’aperçois le bus du staff et la salle juste derrière !
Je retrouve donc Sev, Steph et Djoulaille, Nath est là aussi avec son mari… Chris, Nadège et Stef arrivent quelques minutes plus tard… Et l’attente commence dans la joie et la bonne humeur, n’en déplaise à certaines, lol ! Entre apéro, cakes salés, muffins et autres gougères, entre papotages et fous rires alors que la file d’attente s’agrandit…
L’entrée s’est plutôt bien passé même si c’est un moment que je n’aime pas vraiment ce moment là car la pression augmente un peu trop parfois… Mais là, on n’a même pas couru et on est allée tranquillement se poser au premier rang côté droit, à la gauche de Calo quoi ! Et je suis bien entouré avec Stef, Chris, Nadou et Lilou… Et on continue à rigoler, à papoter, prendre des photos… Le temps passe vite et la musique d’Ennio se fait entendre et notre petite choré aussi ! Boudiou mais elle est de plus en plus longue cette intro et j’ai déjà mal aux mains, lol !
Et enfin, Calo arrive sur scène tout sautillant et souriant… et c’est parti pour deux heures… « en apesanteur » ! Et là, je trouve que l’interprétation de Calo sur cette chanson donne bien le ton du concert ! Et il a la patate… du coup nous aussi ! Et j’adore toujours autant le final guitare de cette chanson.
Après une version sublime de « La fin de la fin du monde » toute en retenue (oui, là on n’est plus très loin de la version que j’aimerais entendre de cette chanson !) et un « Yalla » très doux, Calo nous emmène avec lui à « Tien An Men », il nous emporte avec ses vocalises qui nous transporte même loin, très loin… Et ceci malgré un p’tit loupé de pédale sur le looper et un éternuement qui nous a bien fait rire…
Puis la première séance cardio avec « La bourgeoisie des sensations » et là, on se lève et on se retrouve en bord de scène à jumper comme des folles… Et que c’est bon d’être un peu folle dans ces moments-là ! En tout cas, on n’en perd pas une miette et on y va de bon cœur…
Calo se remet au piano pour une séquence émotion avec « C’est d’ici que je vous écris » suivi de « Chanson pour Pierrot ». J’aime aussi beaucoup ce moment du concert car c’est un moment où on peut se poser et savourer la voix de Calo, son interprétation tout en douceur…
Puis vient la chanson que je kiffe tout particulièrement depuis la reprise en Janvier, « L’ombre et la lumière ». Je pense que cela vient du final de la chanson qui a encore un peu changé… d’ailleurs j’adore ce côté vocalises même si j’aimais déjà énormément la version précédente avec les « je cours je cours… », j’aime ces moments où Calo donne l’impression de lire sur nos lèvres les parties initialement chantées par Fabien, j’aime aussi ce sourire qu’il a quand on chante le « As-tu mis un mot sur toutes les lèvres » et ce final guitare qui, là, pour le coup n’a pas juste frôlé l’électrique car là, Calo nous a vraiment électrisé…
Le petit synthé arrive et avec lui les bruits d’enfants qui m’ont bercé, et « Nathan »… Et je dois dire que là, j’ai été plutôt surprise de voir calo les yeux ouverts sur cette chanson car j’ai toujours eu cette impression qu’il intériorisant énormément sur cette chanson…
Calo reprend sa guitare et hop, un coup sur une pédale, et c’est parti pour « Prendre racine »… Aaaaah ! Je l’aime bien celle-là aussi. Mais là, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, Calo se disperse un coup (quel étourdi quand même, lol !) et nous zappe le deuxième couplet et du coup le deuxième refrain par la même occasion… Et donc pas le « On peut s ‘aimeeeeeeeeer… » à rallonge qui j’aime tant !
Mais il y avait vraiment une belle énergie sue cette chanson, et en se rasseyant au piano juste avant « Mon enfance », Calo nous dit que du coup, c’est une date particulière, celle où il a zappé un couplet et et nous fait a capella la toute fin de la chanson, celle qu’il ne chante jamais en concert… « On a beau prendre des trains, ce s’ra toujours pour pouvoir enfin, toucher les cimes, prendre racine… » comme un avant gout des concerts symphoniques et c’était si beau ! Et ce petit regard espiègle à la fin et ce sourire genre je suis bien retombé sur mes pattes, hein ?
« Mon enfance »… Quelques p’tites notes un peu limites mais toujours pleine d’émotions et comme à chaque fois un petite larme qui me coule sur les joues… J’ai vraiment ressenti cette émotion car j’étais assise par terre, je n’avais même pas Calo en visuel, j’étais juste là, assise à terre, adossée au bord de scène, main dans la main avec mon homonyme ! Et j’étais bien !
Et là, c’est reparti pour un tour… La triplette infernale fait son entrée… Déjà ! Ca passe de plus en plus vite, non ? Tout d’abord « Prendre l ‘air » et des riffs de guitare… Pfiouuuuu ! Puis « Aussi libre que moi », la chanson où je ne peux pas me contrôler, et là encore, que c’est bon de ne pas être raisonnable…Cette chanson a un effet dingue sur moi, les p’tits regards, les « J’ai fait le vœu de vous garder », les sirènes entonnées par tout le public debout… alors que je voit Christelle se calmer sur la fin, je ne peux pas et je continue à jumper, comme une dingue, c’est bien simple, je suis montée sur ressort et il faut juste que Calo termine la chanson pour que je m’arrête… Et juste le temps pour lui d’appuyer de nouveau sur une pédale du looper, et c’est reparti pour « Les cyclones »… J’adore ! Mais à la fin, je n’en peux plus… Et ce final est juste magnifique musicalement et visuellement…
Le temps de la sortie de scène de calo, on en profite pour respirer un coup, oui oui faudrait peut-être penser à respirer, lol ! Et calo revient pour le rappel, se remet au piano pour « Si seulement je pouvais lui manquer »… Et là, bizarrement, pas plus d’émotions que cela… Je ne sais pas si c’est lié au son du piano que je n’aime pas plus que ça mais bon, je suis passé un peu à côté pour une fois…
Un « Face à la mer » majestueux même si le « Aux Mureaux 2-0-1-1 Action » n’est pas passé… Du coup, on soupçonne un peu les répèts pour les concerts symphoniques à venir… enfin, Calo conclut par « C’est dit », la chanson qui résume tout ce qui se passe entre nous sur cette tournée mais aussi celle qu’on n’a pas si hâte d’entendre car c’est synonyme de fin de concert… Mais le moment de partage est toujours le plus fort et les mains se cherchent, on se prend par les épaules, les regards, les sourires, les fous rires aussi… on se regarde entre nous, on se fait des bisous, on regarde Calo qui semble ne pas en louper une miette et regarde aussi de tout côté… Et c’est sous nos « lalala » qu’il sort de scène et nous laisse là, rassasiées de musique, fatiguées d’avoir tant jumpé, et en même temps pleine de l’énergie qu’il nous a communiqué… Et c’est cet échange d’énergie entre la scène et la fosse qui rend chaque date unique, et c’est ainsi qu’à chaque fois, je ressors le cœur allégé, des étoiles pleins les yeux et l’envie irrémédiable d’y retourner très très vite…
Je crois que je vais mettre le même CR sur la fanzone pour cette fois car la réécriture a été difficile… Bisous tout le monde, je ferais mieux pour le prochain… et c’est pour bientôt !