Au lendemain de ce merveilleux moment, les souvenirs se bousculent dans la tête et dans le cœur, on sait qu’on en oublie déjà mais la sensation d’être en apesanteur est bien présente et c’est tellement agréable… Elle va nous porter encore quelques jours à coup sûr.
En vrac, quelques émotions et moments forts :
IMPRESSIONNANT
La quantité et la précision des notes jouées par ces 5 « athlètes de scène » ! Au top niveau et constants sur toute la durée du spectacle, on se demande même… comment font-ils ?
La voix de Calogero, sublime de bout en bout et qui emplit la salle immense, à en donner des frissons. On a beau savoir qu’il a une voix magnifique, on se prend une claque à chaque fois.
Toujours aussi classe et nerveux, Jan Pham Huu Tri est décidemment très agréable à regarder (petite remarque très personnelle).
SOPHISTIQUE
Le début du spectacle a été un brin étonnant pour moi car le public a mit un peu de temps à exploser. Même la fosse était plutôt calme et le public des gradins est resté assis pendant « Liberté chérie » ou « Voler de nuit » pourtant très entraînantes. Je pense que c’est dû à la sophistication de la mise en scène, des lumières… en fait on reste un peu scotchés, tout simplement !
Même Calo était plutôt sobre sur ces premiers morceaux. Après la chaleur est montée crescendo, jusqu’à lui donner envie de « boire une bière de Marseille ».
TRANSCENDANT
La beauté des arrangements sur « Aussi libre que moi » et « Face à la mer », c’est une merveille !
Ici on sent clairement l’influence de Depeche Mode sur sa musique, pour le plus grand bonheur des quarantenaires comme moi…
Moi c'est ce que je préfère dans les concerts, lorsque les chansons sont réarrangés, on les découvre autrement après avoir tant écouté les versions originales. (J’ai quand même été un peu déçue de réentendre « Prendre l’air » avec exactement le même arrangement que sur le live 1.0.)
VIBRANT
"Premiers pas sous la lune"… vibrante et hypnotique. Quand Calo n’a plus d’instrument « bouclier » devant lui, c’est très bien aussi…
Les chansons hommages : "Le Vélo d’hiver" et sa fin subtile puis "Les feux d’artifice" désormais reliée aux attentats de Nice de façon assumée.
POIGNANT
La vraie surprise, c’est-à-dire le moment le plus prenant alors qu’on ne s’y attendait pas forcément, fut pour nous « Un jour au mauvais endroit ». Elle très bien menée musicalement parlant, le public intervient à divers moments. Scéniquement, le décor et les lumières renforcent son côté angoissant et combatif à la fois pour en faire une des chansons les plus poignantes du spectacle.
Son équivalent joyeux sera « Yalla » un peu plus tard, tout aussi puissante et émouvante, avec de somptueuses lumières jaunes « soleil ».
ENTHOUSIASMANT
« Fidèle » est visiblement un moment jubilatoire pour Calo… peut-être parce que c’est le morceau durant lequel il présente ses musiciens ? Du coup, son enthousiasme est contagieux dans le public.
TOUCHANT
La tendresse des mots de Calo en introduction de « Fondamental » et « Prendre racine ».
Les petits clins d’oeils à Marseille. Le « vieux poster de Saint Etienne » est devenu « un bon vieux poster de l’OM ».
Les cris et sifflements entre les chansons ont bien plu à Calo « Vous réagissez toujours à Marseille. J’aime ça. C’est l’Italie ici !!! »
La présence attentive de Gioacchino dans la régie.
CANON
Le chant des Marseillais à l’accent chantant sur « Le Portrait ».
DANSANT
Le Dôme s’est transformé en discothèque géante sur « Je joue de la musique », imparable pour faire danser les plus coincés (mon mari inclus).
Les moments de partage avec l’artiste sur scène et dans le public mettent du baume au cœur. A la fin, on se disait « Rentrez bien » avec les gens d’à côté alors qu’on ne se connaissait pas.
On était vraiment heureux d’être ensemble hier soir au Dôme de Marseille. Merciiiii CALO